21 septembre 2010

Jeanne l'impériale.

Je crois que s'il m'étais possible d'écrire un livre à son nom avec l'aide de sa grande soeur, avec quelques parties de jeux partagés, quelques mois à étudier sa personnalité et sa démarche, quelques heures à l'écouter, quelques vêtements à porter avec elle, quelques photographies à faire, et quelques jours à comprendre son approche de la vie celle de l'enfant et de l'adulte en devenir, alors. Je le ferais. Plus qu'un simple livre, je crois qu'il ressemblerait à un carnet de voyage, avec des notes, des photographies, des dessins, et des paragraphes. Il en existent des enfants, d'incroyables dans le regard de leurs parents, d'étonnants dans celui de leurs amis, de particuliers dans ceux de leurs familles. La blogosphère est pleine d'un amour porté à l'enfant. Sa place est considérée de plus en plus aujourd'hui grâce au temps que l'on prend à les voir grandir et évoluer. Grâce à notre nostalgie a nous, d'un univers qui nous a, à une époque, appartenu... Et tous ces enfants ont une particularité bien à eux, un regard, une personnalité, une tendresse et une gestuelle qui leurs sont propres. Jeanne fait pourtant partie de ces rares enfants qui m'ont tout de suite fait penser qu'on ne regardait pas assez l'enfance avec sérieux, avidité et passion. Mon admiration je ne la planque pas, je la fait partager. Une admiration toute particulière portée sur cette élégance sans égale qu'elle dégage, tant dans sa façon de porter l'art de sa soeur, que dans sa façon de s'interresser à tout. Portée sur cet "aura" incroyable quelle dégage à travers une photographie, sur ce qu'il existe de plus complexe et de plus fragile et que l'on appelle "beauté", sur l'étonnement entretenue à chaque fois que je la rencontre avec mes 10 ans de plus. Portée enfin sur l'univers si décalé, intelligent et léger dans lequel son entourage l'emporte tous les jours, et sur le travail de Charlotte baigné de complicité et d'envie de faire naître du beau avec de l'utile.

Jeanne j'aimerais l'associer à cette maison : "Guerlain", que j'admire tout autant, car il y a des êtres, dont on aimerait parler comme l'on parle d'un parfum. 

A Charlotte,
A Jeanne,
et à leur Maman.

A.


3 commentaires:

  1. quel éloge!!! et mérité en plus.
    j'ai eu la chance de la voir un après midi, elle est délicieuse.

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  2. :-) J'ai eu la chance de la rencontrer plusieurs fois, je confirme ! Merci d'être passé faire un tour par ici. A.

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  3. Tout dans ce texte, tout tout tout ce que tu dis sur Jeanne, je l'ai ressenti dès la première fois que je l'ai vue. Un être à part.

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