13 novembre 2010

Vent d'hiver.

Les boutiques enfilent leurs plus belles robes, top chrono : Noël s'installe. Ca brille, ca pétille, ca sent à plein nez le foie gras, le champagne, le rouge et le vert, le blanc et le doré, le feu de cheminée. Les pères noëls se multiplient (déguisement, jouet, étiquettes, j'en passe), les papiers cadeaux s'alignent comme des petits soldats, les adultent commencent à penser aux petits présents de chacun et demandent à leurs enfants des listes. Les champs élysées brillent déjà, les vitrines se transforment, les sapins débarquent.

 

Alors effectivemment, il y a du monde à photographier de novembre à décembre. On pense déjà aux codes couleurs des grandes tables du reveillon, on pense, on arrête pas, on prévoit, (on attend la neige ?). Dans les grandes surfaces les chocolats s'alignent depuis longtemps, les fameux et tant attendus "Pyréenens" sont bardés de codes multi-saveurs : chocolat au lait, chocolat noir, éclats de noisettes, blablabla y'en a pour tout le monde à tous les prix (oh oui). Mais l'approche des fêtes de fin d'année c'est avant tout cette luminosité changeante qui s'installe sur les photographies, les trottoirs, les vêtements, les regards..



Et que c'est agréable de la voir là cette lumière d'hiver se déposer sur les peaux, les projets et les objets... Elle est bleue, froide et pourtant si chaleureuse, sèche et pourtant si douce, brut et pourtant si souple. La retenir dans la fumée blanche des respirations, dans la maille des écharpes, dans le pli des manteaux, dans l'écriture d'un enfant. Et essayer coûte que coûte de se rapproche de l'essentiel. Car l'hiver est avant tout source d'essentiel.. 

 
A.

1 commentaire:

  1. Très jolies photos! J'aime beaucoup cette façon d'aller a l'essentiel. Toutes tes photos sont très poétiques. Proviennent-elles toutes d'un même lieu? Félicité

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